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  • Les veilles qualité (suivi aval qualité des interprofessions - SAQ, concours internationaux…) montrent, pour les vins à défauts, une fréquence élevée de problèmes liés au management de l’oxygène (réduction, oxydation). Près de 30 % des non conformités sont attribuées à un défaut d’oxydation qui concerne tous les types de vins. Par ailleurs, grâce à l’apparition de méthodes de mesure plus aisées de l’oxygène dans les vins, on assiste à une prise de conscience et une ouverture de la filière à l’importance du management de ce paramètre pour la maîtrise et l'évolution de la qualité des vins. Les mesures et les contrôles d’oxygène se multiplient en production notamment au conditionnement.
    Mais quel est l’impact de l’oxygène sur la qualité en fonction de la quantité globale apportée au vin, la façon dont elle est apportée et à quel stade d’élaboration ? Quel optimum et stratégie faut-il adopter en fonction de la typologie du vin (blanc, rosé, rouge), des objectifs et des profils souhaités ?

  • La diversité des matériels, des matériaux les constituant et de leur aptitude au nettoyage (nettoyabilité), représentent les principales origines des contaminations microbiologiques lors de la vinification et de l’élevage. Elles sont favorisées par les atmosphères souvent confinées et humides qui règnent dans les unités de vinification. Devant ce constat, et dans le cadre d’un programme de recherche France Agrimer (FAM) national, a été initié en 2012. Il est coordonné par l’IFV en collaboration avec  InterRhône et avec  des experts de la bio-adhésion (AgroParisTech) et de la mécanique des fluides (Cetim).

  • La production mondiale de rosé représente 9.7% de la production totale de vin, part qui progresse depuis 2002 (+7.7%). La France, dont la production de vins rosés dépassaient les 6,5 millions d'hectolitres en 2010 est le premier producteur de vin rosé et est également le premier consommateur de vin rosé au monde (source: "Observatoire mondial des vins rosés" CIVP/France Agrimer- Agrex Consulting).
    Les consommateurs apprécient le vin rosé pour sa fraicheur aromatique et sa couleur vive. La filière doit pouvoir offrir des produits répondant à ces critères, quel que soit le marché (local, national et international), avec une régularité dans le temps (notion de durée de vie des vins). Il est reconnu qu'à la fin des fermentations alcooliques et après les premiers soutirages, les vins rosés sont bien souvent à leur optimum aromatique. Les traitements œnologiques et les conditions de conservation auxquelles ils sont exposés jusqu'à la table du consommateur vont entrainer une évolution inexorable des arômes et de la couleur. Les étapes d'élevage, de conditionnement, de stockage et de distribution font intervenir plusieurs opérateurs. Ces différentes étapes, très variables, peuvent entraîner une dépréciation de la qualité et notamment l'oxydation des arômes et de la couleur.